Bible – saint Joseph

Dans la Bible  : de saint Matthieu 1 18-22, de saint Paul, du livre de la Sagesse
du Catéchisme E. C. 436 et 437  « Christ »
du Catéchisme E. C. 531  et 532 « Les mystères de la vie cachée de Jésus »

Dans l’évangile de saint Matthieu 1 18-22
Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie, sa mère était fiancée à Joseph : or, avant qu’ils eussent mené vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. Alors qu’il avait formé ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne craint pas de prendre chez toi Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils et tu l’appelleras du nom de Jésus : car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Or tout ceci advint pour que s’accomplit cet oracle prophétique du Seigneur : Voici que la vierge concevra et enfantera un fils, et on l’appellera du nom d’Emmanuel, » ce qui se traduit : « Dieu avec nous ». Une fois réveillé, Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui sa femme.

Textes de saint Paul
Saint Paul de la lettre aux Hébreux 4,12-16
Elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l’âme, jusqu’aux jointures et jusqu’aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur. Pas une créature n’échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, dominé par son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes. En Jésus, le Fils de Dieu, nous avons le grand prêtre par excellence, celui qui a pénétré au-delà des cieux ; tenons donc ferme dans l’affirmation de notre foi. En effet, le grand prêtre que nous avons n’est pas incapable, lui de partager nos faiblesses ; en toutes choses, il a connu l’épreuve comme nous, et il n’a pas péché. Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours.

Saint Paul de la lettre aux Romains 11,33-12,2
O profondeur de richesse et de sagesse et de science de Dieu !
Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles !
Qui en effet a connu la pensée de YHWH,
ou qui fut pour lui maître en conseil ?
Et qui en premier lui a donné et ensuite aurait reçu de lui ?
Car tout est de Lui et tout est en Lui et tout est par Lui,
Pour qu’à Lui soient les louanges et les bénédictions
pour les siècles des siècles, amen.
Je vous demande donc frères par les miséricordes de Dieu
de présenter votre corps en sacrifice vivant et saint
et recevable par Dieu en culte rationnel.
Et ne vous conformez pas à ce monde-ci
mais transformez-vous par le renouvellement de votre pensée
et distinguez quelle est la volonté de Dieu :
ce qui est bon, recevable, achevé.

Saint Paul de la lettre aux Romains 13,11-12
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière.

Livre de la Sagesse
Sagesse Sg 7:7-11 :  J’ai prié, et l’intelligence m’a été donnée. J’ai supplié et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. Je l’ai préférée aux sceptres et aux trônes ; à côté d’elle j’ai tenu pour rien la richesse; je ne l’ai pas mise en comparaison avec les pierres précieuses; tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable, et en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue. Je l’ai aimée plus que santé et que la beauté ; je l’ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle, et par ses mains une richesse incalculable.

 Sagesse  Sg 7:12-21 :  De tous ces biens je me suis réjoui, parce que c’est la Sagesse qui les amène; j’ignorais pourtant qu’elle en fût la mère. Ce que j’ai appris sans faute, je le communiquerai sans envie, je ne cacherai pas sa richesse. Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable, ceux qui l’acquièrent s’attirent l’amitié de Dieu, recommandés par les dons qui viennent de l’instruction. Que Dieu me donne d’en parler à son gré et de concevoir des pensées dignes des dons reçus, parce qu’il est lui-même et le guide de la Sagesse et le directeur des sages; nous sommes en effet dans sa main, et nous et nos paroles, et toute intelligence et tout savoir pratique. C’est lui qui m’a donné une connaissance infaillible des êtres, pour connaître la structure du monde et l’activité des éléments, le commencement, la fin et le milieu des temps, les alternances des solstices et les changements des saisons, les cycles de l’année et les positions des astres, la nature des animaux et les instincts des bêtes sauvages, le pouvoir des esprits et les pensées des hommes, les variétés de plantes et les vertus des racines. Tout ce qui est caché et visible, je l’ai connu; car c’est l’ouvrière de toutes choses qui m’a instruit, la Sagesse!

Eloge de la Sagesse Sg 7:22-28 : En elle est, en effet, un esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil, mobile, pénétrant, sans souillure, clair, impassible, ami du bien, prompt, irrésistible, bienfaisant, ami des hommes, ferme, sûr, sans souci, qui peut tout, surveille tout, pénètre à travers tous les esprits, les intelligents, les purs, les plus subtils. Car plus que tout mouvement la Sagesse est mobile; elle traverse et pénètre tout à cause de sa pureté. Elle est en effet un effluve de la puissance de Dieu, une émanation toute pure de la gloire du Tout-Puissant; aussi rien de souillé ne s’introduit en elle. Car elle est un reflet de la lumière éternelle, un miroir sans tache de l’activité de Dieu, une image de sa bonté. Bien qu’étant seule, elle peut tout, demeurant en elle-même, elle renouvelle l’univers et, d’âge en âge passant en des âmes saintes, elle en fait des amis de Dieu et des prophètes; car Dieu n’aime que celui qui habite avec la Sagesse.

du CEC 436 et 437  Christ »

436 Christ vient de la traduction grecque du terme hébreu  » Messie  » qui veut dire  » oint « . Il ne devient le nom propre de Jésus que parce que celui-ci accomplit parfaitement la mission divine qu’il signifie. En effet en Israël étaient oints au nom de Dieu ceux qui lui étaient consacrés pour une mission venant de lui. C’était le cas des rois (cf. 1 S 9, 16 ; 10, 1 ; 16, 1. 12-13 ; 1 R 1, 39), des prêtres (cf. Ex 29, 7 ; Lv 8, 12) et, en de rares cas, des prophètes (cf. 1 R 19, 16). Ce devait être par excellence le cas du Messie que Dieu enverrait pour instaurer définitivement son Royaume (cf. Ps 2, 2 ; Ac 4, 26-27). Le Messie devait être oint par l’Esprit du Seigneur (cf. Is 11, 2) à la fois comme roi et prêtre (cf. Za 4, 14 ; 6, 13) mais aussi comme prophète (cf. Is 61, 1 ; Lc 4, 16-21). Jésus a accompli l’espérance messianique d’Israël dans sa triple fonction de prêtre, de prophète et de roi .

437 L’ange a annoncé aux bergers la naissance de Jésus comme celle du Messie promis à Israël :  » Aujourd’hui, dans la ville de David vous est né un Sauveur qui est le Christ Seigneur  » (Lc 2, 11). Dès l’origine il est  » celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde  » (Jn 10, 36), conçu comme  » saint  » (Lc 1, 35) dans le sein virginal de Marie. Joseph a été appelé par Dieu à  » prendre chez lui Marie son épouse  » enceinte de  » ce qui a été engendré en elle par l’Esprit Saint  » (Mt 1, 21) afin que Jésus  » que l’on appelle Christ  » naisse de l’épouse de Joseph dans la descendance messianique de David (Mt 1, 16 ; cf. Rm 1, 3 ; 2 Tm 2, 8 ; Ap 22, 16).

du CEC 531  et 532 Les mystères de la vie cachée de Jésus

531 Pendant la plus grande partie de sa vie, Jésus a partagé la condition de l’immense majorité des hommes : une vie quotidienne sans apparente grandeur, vie de travail manuel, vie religieuse juive soumise à la Loi de Dieu (cf. Ga 4, 4), vie dans la communauté. De toute cette période il nous est révélé que Jésus était  » soumis  » à ses parents et qu’ » il croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes  » (Lc 2, 51-52).

532 La soumission de Jésus à sa mère et son père légal accomplit parfaitement le quatrième commandement. Elle est l’image temporelle de son obéissance filiale à son Père céleste. La soumission de tous les jours de Jésus à Joseph et à Marie annonçait et anticipait la soumission du Jeudi Saint :  » Non pas ma volonté…  » (Lc 22, 42). L’obéissance du Christ dans le quotidien de la vie cachée inaugurait déjà l’œuvre de rétablissement de ce que la désobéissance d’Adam avait détruit (cf. Rm 5, 19).